Winstub

Le Winstub

Au Vieux Strasbourg

Une étape strasbourgeoise incontournable

Une Winstub

authentique

La rue du Maroquin, jadis si pittoresque, n’a plus rien aujourd’hui qui rappelle sa splendeur passée ; c’était autrefois une artère fort importante et que les cortèges des visiteurs impériaux traversaient d’ordinaire pour se rendre à la Cathédrale. C’est ainsi qu’en 1473, Frédéric III, en 1552, Charles Quint firent leur entrée solennelle par la Kurbengass. Cette rue doit son nom aux cordonniers (Kurdenwenergasse, 1266, platea sutorum) qui formaient la majeure partie de sa population. De Gurdewenergasse, l’incorrection du langage populaire eut bientôt fait Kurwengass, Korbengass (rue des Corbeilles), Kurwaugass, Sankt-Urbans-gass, et quantité d’autres appellations dues à de simples consonances. Pendant la Révolution, elle fut dénommée rue Guillaume Tell (1793) et rue de la Vertu (1794).
À plusieurs reprises, de grands incendies exercèrent leurs ravages dans ce quartier, notamment en 1281, 1298, 1343 et 1400. Le n° 5 s’appellait Zum Steinmetzen (1312), et donna son nom à la ruelle des Tailleurs-de-Pierre dont il forma l’angle. Cette ruelle s’appelait aussi Zwerchgässlin (ruelle Traversière), figure en 1823, comme ruelle du Nain (traduction de Zwerggässel !). En 1542, avant sa nomination de directeur de l’arsenal, le père du chroniqueur Sebald Büheler exerçait son métier de menuisier et d’arquebusier au n° 5. L’un de ses neuf enfants, Adam Büheler, également menuisier et arquebusier, y figure encore en 1560. Lu dans “Seyboth” Strasbourg historique et pittoresque, depuis son origine jusqu’en 1870. Ed. Imprimerie Alsacienne (1894)

 

Un peu d’histoire...

Le vieux Strasbourg et la rue des Maroquin

La rue du Maroquin, jadis si pittoresque, n’a plus rien aujourd’hui qui rappelle sa splendeur passée ; c’était autrefois une artère fort importante et que les cortèges des visiteurs impériaux traversaient d’ordinaire pour se rendre à la Cathédrale. C’est ainsi qu’en 1473, Frédéric III, en 1552, Charles Quint firent leur entrée solennelle par la Kurbengass. Cette rue doit son nom aux cordonniers (Kurdenwenergasse, 1266, platea sutorum) qui formaient la majeure partie de sa population. De Gurdewenergasse, l’incorrection du langage populaire eut bientôt fait Kurwengass, Korbengass (rue des Corbeilles), Kurwaugass, Sankt-Urbans-gass, et quantité d’autres appellations dues à de simples consonances. Pendant la Révolution, elle fut dénommée rue Guillaume Tell (1793) et rue de la Vertu (1794).
À plusieurs reprises, de grands incendies exercèrent leurs ravages dans ce quartier, notamment en 1281, 1298, 1343 et 1400. Le n° 5 s’appellait Zum Steinmetzen (1312), et donna son nom à la ruelle des Tailleurs-de-Pierre dont il forma l’angle. Cette ruelle s’appelait aussi Zwerchgässlin (ruelle Traversière), figure en 1823, comme ruelle du Nain (traduction de Zwerggässel !). En 1542, avant sa nomination de directeur de l’arsenal, le père du chroniqueur Sebald Büheler exerçait son métier de menuisier et d’arquebusier au n° 5. L’un de ses neuf enfants, Adam Büheler, également menuisier et arquebusier, y figure encore en 1560. Lu dans “Seyboth” Strasbourg historique et pittoresque, depuis son origine jusqu’en 1870. Ed. Imprimerie Alsacienne (1894)
Maroquin die Straße, die einst so malerischen Kulisse nichts mehr, die heute Glanz der Vergangenheit erinnert, war einst eine sehr wichtige Arterie und dass die Kolonne der Besucher sich in der Kaiserzeit üblich, um sich machen in der Kathedrale. So 1473, Friedrich III, 1552, Charles Quint machten ihrem feierlichen der Kurbengass. Diese Straße muss sein Namen für Schuhmacher (Kurdenwenergasse, 1266, platea sutorum), die bildeten den größten Teil der Bevölkerung. Von Gurdewenergasse, unangemessener Volksmund hatte bald ein Kurwengass, Korbengass (Straße der Abfallbehälter) Kurwaugass, Sankt-Urbans-gass, und Menge anderer Bezeichnungen durch einfache Konsonanten. Während der Revolution wurde sie genannt, Rue Guillaume Tell (1793) und Rue de la Vertu (1794).

Bei mehreren Anlässen große übten ihre verheerenden Brände in diesem Viertel, insbesondere 1281, 1298, 1343 und 1400. Nr. 5 hieß Zum Steinmetzen (1312), und seinen Namen in die Gasse der Schneider-de – Pierre, die Ausbildung der Ecke. Dieser Weg wird auch Zwerchgässlin (Traversière Weg), ist im Jahre 1823, als der Weg Nain (Übersetzung Zwerggässel). 1542, vor seiner Ernennung des Direktors des Arsenals, das Vater des Chronisten Sebald Büheler übte seinen Beruf als Schreiner und Arquebusiers von der Nr. 5. Eines der neun Kinder, Adam Büheler, auch Schreiner und Arquebusiers, einschließlich der noch in 1560. Aus «Seyboth» Straßburg und historischen, seit seiner Gründung bis 1870. Imprimerie Alsacienne Ed (1894)
Maroquin of the street, once so picturesque, is no longer today recalls its past splendor, and was formerly a very important artery and processions of visitors through imperial usually to go to the Cathedral. Thus in 1473, Frederick III, in 1552, Charles Quint made their solemn entry by Kurbengass. This street takes its name for shoemakers (Kurdenwenergasse, 1266, platea sutorum) that formed the bulk of its population. From Gurdewenergasse, the impropriety of the popular language was soon made Kurwengass, Korbengass (rue des baskets), Kurwaugass, Sankt-Urban-gass, and many other names due to simple consonances. During the Revolution, it was called rue Guillaume Tell (1793) and Rue de la Vertu (1794).

On several occasions, exerted their major fires ravaging the area, including 1281, 1298, 1343 and 1400. No. 5 named Zum Steinmetzen (1312) and gave its name to the alley Tailors-de – Stone which formed the angle. This alley is also Zwerchgässlin (ruelle Traversiere) was in 1823, as the alley Nain (translation Zwerggässel). In 1542, before his appointment as director of the arsenal, the father of columnist Bühel Sebald practiced his profession as a carpenter and Harquebusier in at No. 5. One of his nine children, Adam Bühel also carpenter and Harquebusier, appears again in 1560. From «Seyboth» Strasbourg and picturesque history, since its inception until 1870. Ed Alsacienne Printing (1894)